Publié le Laisser un commentaire

Protéger vos poules : conseils pratiques pour un poulailler sécurisé

Imaginez-vous un matin ensoleillé, la rosée encore présente sur l'herbe, vous vous dirigez vers le poulailler avec une joie palpable. Le chant des oiseaux vous accompagne, et l'idée de récolter des oeufs frais vous remplit de bonheur. Puis, soudain, une pensée vous traverse l'esprit : et si un prédateur s'était introduit dans le poulailler ? Cette question, bien que pleine d'angoisse, est légitime pour tout éleveur de poules. La vie de ces petites créatures joyeuses est souvent menacée par divers prédateurs, qu'ils soient ailés ou terrestres. La crainte de les voir disparaître du jour au lendemain peut rapidement s'installer, surtout chez les débutants. Comment, alors, assurer leur sécurité tout en préservant leur bien-être ?

Les principaux prédateurs à surveiller

Avant de plonger dans les solutions pour protéger vos poules, il est important de connaître les prédateurs les plus courants qui pourraient s'attaquer à votre troupeau. Voici un aperçu des menaces les plus fréquentes :

  • Les renards : Ces rusés prédateurs sont souvent nocturnes, mais ils peuvent également frapper en plein jour. Ils sont rapides et intelligents, ce qui les rend difficiles à chasser.
  • Les fouines : Ces petits carnivores sont très agiles et peuvent facilement se faufiler dans des espaces restreints. Elles sont particulièrement dangereuses pour les jeunes poussins.
  • Les rapaces : Les faucons, les buses et autres oiseaux de proie peuvent s'attaquer à vos poules, surtout si elles évoluent dans un espace ouvert. Leur vue perçante leur permet de repérer une proie de loin.
  • Les chiens errants : Malheureusement, les chiens peuvent être une menace pour les poules, surtout s'ils sont laissés sans surveillance.
  • Les serpents : Bien que moins fréquents, certains serpents peuvent être attirés par les oeufs et les poussins.

Évaluer le risque en fonction de votre environnement

Chaque éleveur doit évaluer le risque en fonction de son environnement. Si vous vivez à la campagne, les renards et les fouines seront probablement vos principaux soucis. En revanche, si vous êtes en milieu urbain, les chiens errants ou les rapaces peuvent poser un problème. Prenez le temps d'observer votre jardin et notez les signes de la faune environnante.

« Au début, je n'avais pas pris conscience de la menace que représentaient les renards. Une nuit, j'ai perdu deux de mes poules. Depuis, je fais très attention à sécuriser mon poulailler. » raconte Marc, éleveur passionné depuis cinq ans.

Créer un poulailler sûr et adapté

La première ligne de défense contre les prédateurs est sans aucun doute un poulailler bien construit. Voici quelques conseils pratiques pour assurer la sécurité de votre installation :

1. Choisissez un emplacement stratégique

Évitez de placer votre poulailler dans des zones isolées ou à la lisière de bois. Un emplacement bien éclairé et en vue de votre maison peut dissuader certains prédateurs. Pensez également à la topographie : un terrain légèrement en pente peut aider à drainer l'eau et à rendre l'accès plus difficile pour les intrus.

2. Construisez un poulailler solide

Utilisez des matériaux robustes pour construire le poulailler. Le bois est souvent utilisé, mais assurez-vous qu'il soit traité pour résister aux intempéries. Les murs doivent être assez épais pour empêcher une fouine ou un renard de ronger l'accès. Pensez aussi à renforcer les portes et les fenêtres avec du grillage métallique.

3. Sécurisez le sol

Les prédateurs comme les fouines peuvent creuser pour accéder à votre poulailler. Pour éviter cela, enterrez des grillages ou des filets à une profondeur d'au moins 30 cm autour de votre poulailler. Cela rendra l'accès beaucoup plus difficile pour ceux qui tenteraient de creuser.

4. Installez un enclos sécurisé

Un enclos est essentiel pour permettre à vos poules de se dégourdir les pattes tout en étant protégées. Assurez-vous que l'enclos soit bien clôturé, et utilisez des grillages avec des mailles étroites pour empêcher le passage des petits prédateurs. Pensez à une hauteur suffisante pour éviter que des oiseaux de proie ne s'introduisent par le haut.

« J'ai appris à mes dépens qu'il valait mieux être trop prudent. Au début, j'avais un enclos bas, et j'ai perdu un poussin à cause d'un rapace. Depuis, mon enclos mesure au moins 2 mètres de haut, et je suis plus tranquille. » confie Claire, qui élève des poules dans son jardin urbain.

Les gestes quotidiens pour surveiller et protéger

Au-delà des constructions, il est important d'intégrer des gestes simples au quotidien pour s'assurer que vos poules restent en sécurité :

1. Vérifiez régulièrement le poulailler

Faites des rondes régulières autour de votre poulailler pour détecter d'éventuels points faibles ou signes d'intrusion. Une porte qui ne ferme pas correctement ou une zone de grillage abîmée peut être une invitation pour un prédateur.

2. Évitez la nourriture à l'extérieur

Ne laissez pas de nourriture à l'extérieur du poulailler, car cela peut attirer des prédateurs. Rangez la nourriture dans des contenants hermétiques et ne la distribuez qu'au moment de nourrir vos poules.

3. Apprenez à connaître vos poules

Chaque poule a sa propre personnalité et son comportement. En observant votre troupeau, vous serez en mesure de détecter des changements dans leurs habitudes. Si elles deviennent soudainement craintives ou se cachent, cela peut être un signe de danger. Soyez attentif aux alertes qu'elles peuvent vous donner.

Utiliser des répulsifs naturels

Si vous avez des problèmes récurrents avec certains prédateurs, envisagez d'utiliser des répulsifs naturels. Par exemple, certains éleveurs recommandent d'utiliser des sprays à base d'huiles essentielles, comme la citronnelle ou le menthol, qui peuvent dissuader certains animaux. De plus, les chats et autres animaux de compagnie peuvent servir de gardiens naturels.

« Nous avons un chat qui adore traîner près du poulailler. Depuis qu'il est là, nous avons remarqué moins de visites de renards. » témoigne Sophie, qui a intégré un chat dans son élevage de poules.

Les techniques complémentaires pour sécuriser votre poulailler

En plus des mesures de base que nous avons déjà abordées, il existe plusieurs techniques complémentaires qui peuvent renforcer la sécurité de votre poulailler. Ces astuces, souvent simples à mettre en oeuvre, peuvent faire une grande différence dans la protection de vos poules.

1. Installer des systèmes de surveillance

Un bon moyen de garder un oeil sur vos poules, surtout si vous n'êtes pas toujours à proximité, est d'installer des caméras de surveillance. Aujourd'hui, il existe des modèles abordables qui se connectent à votre smartphone. Cela vous permet de surveiller le poulailler en temps réel et de recevoir des alertes en cas de mouvement suspect.

« J'ai installé une caméra près de mon poulailler, et cela m'a permis de détecter un renard qui tournait autour. Grâce à cela, j'ai pu agir rapidement et renforcer la sécurité. » partage Thomas, un éleveur qui a su tirer parti de la technologie.

2. Créer un environnement naturel dissuasif

Utiliser la nature à votre avantage peut également être efficace. Planté des buissons épineux ou des haies autour de votre poulailler peut dissuader les prédateurs. Les plantes comme les ronces ou les houx sont non seulement esthétiques, mais elles ajoutent une barrière naturelle. De plus, certaines herbes comme la menthe ou la lavande peuvent également servir de répulsifs naturels contre certains insectes et animaux.

3. Utiliser des compagnons de protection

La présence d'animaux de compagnie peut être un excellent moyen de dissuader les prédateurs. Les chiens, en particulier, sont connus pour être de bons gardiens. Certains éleveurs choisissent des races comme le Mâtin de Naples ou le Berger des Pyrénées, qui sont des chiens de protection par nature. Un chat peut également jouer un rôle important, surtout dans la lutte contre les rongeurs qui peuvent attirer d'autres prédateurs.

« Notre chien protège nos poules comme s'il s'agissait de ses propres petits. Il aboie dès qu'il entend un bruit suspect, et cela a grandement réduit les attaques. » explique Julien, un éleveur passionné par le lien entre ses animaux.

Les précautions à prendre lors des périodes à risque

Certaines périodes de l'année peuvent être plus risquées que d'autres pour vos poules, notamment lors des saisons de reproduction ou durant les mois d'hiver lorsque la nourriture est rare pour les prédateurs. Voici quelques conseils pour ces moments délicats :

1. Renforcer la sécurité pendant le couvaison

Lorsque vos poules couvent, elles sont plus vulnérables. Il est donc crucial de renforcer la sécurité autour du poulailler pendant cette période. Assurez-vous que toutes les ouvertures sont bien fermées et envisagez d'installer un enclos supplémentaire autour du poulailler pour éviter les intrusions.

2. Surveiller les comportements des prédateurs à l'automne

A l'automne, les prédateurs commencent à stocker de la nourriture pour l'hiver, rendant leurs attaques plus fréquentes. Soyez particulièrement vigilant durant cette période. Augmentez vos rondes de vérification et soyez attentif aux signes de présence de prédateurs, comme des traces ou des excréments.

Une vigilance de tous les instants

Élever des poules est une aventure merveilleuse, mais elle demande aussi une vigilance constante. La sécurité de votre troupeau repose sur votre engagement à les protéger. Prenez le temps d'observer votre environnement, de connaître les habitudes de vos poules et de rester informé des menaces potentielles. Cela vous permettra de réagir rapidement et de renforcer les mesures de sécurité lorsque cela est nécessaire.

En fin de compte, le lien que vous établissez avec vos poules est précieux. Chaque jour passé à veiller sur elles, à les nourrir et à les observer renforce ce lien, et c'est cela qui rend cette expérience si gratifiante. La sécurité de vos poules, tout comme leur bien-être, est entre vos mains. Avec patience, dévouement et un peu de bon sens, vous pourrez profiter pleinement des joies de l'élevage tout en sachant qu'elles sont en sécurité.

Publié le Laisser un commentaire

Combien de poules pour ma famille ?

Imaginez un matin tranquille, le soleil se lève et vous entendez le doux chant des coqs au loin. Vous sortez dans votre jardin, une tasse de café à la main, et là, sous le reflet des premiers rayons, vous découvrez vos poules qui picorent la terre, occupées à chercher de petites graines. Cette scène, c'est ce que beaucoup d'entre nous rêvent de vivre : une vie simple, rythmée par le cycle naturel des choses, où l'on peut récolter des oeufs frais chaque jour. Mais alors, combien de ces charmantes volatiles faut-il vraiment pour une famille ?

C'est une question que se posent de nombreux aspirants éleveurs. La réponse n'est pas aussi simple qu'une addition. Tout d'abord, il faut considérer plusieurs facteurs, tels que la taille de la famille, le mode de vie, et bien sûr, les attentes en termes de production d'oeufs. Voici un petit guide pour vous aider à naviguer dans cette décision.

Les besoins en oeufs : un facteur déterminant

Tout commence par une question basique : combien d'oeufs votre famille consomme-t-elle par semaine ? Une poule peut pondre en moyenne entre 3 et 6 oeufs par semaine, selon sa race, son âge et son environnement. Si vous avez une famille de quatre personnes et que chacun consomme un oeuf par jour, cela donne une consommation de 28 oeufs par semaine. Si on considère qu'une poule pond en moyenne 4 oeufs par semaine, il vous faudrait alors 7 poules pour couvrir vos besoins.

  • Exemple concret : Prenons la famille Martin, composée de quatre membres. Ils adorent les omelettes le dimanche, et consomment donc 28 oeufs par semaine. Ils ont donc opté pour 7 poules de race pondeuse, ce qui leur permet de récolter un peu plus d'oeufs que nécessaire, tout en ayant une marge de sécurité.

Le caractère et le bien-être des poules

Il n'est pas seulement question de quantité, mais aussi de qualité de vie pour vos poules. Élever des poules, c'est aussi s'assurer qu'elles aient suffisamment d'espace pour s'épanouir. Une poule a besoin d'environ 1 m² d'espace dans le poulailler et d'un accès à un espace extérieur pour se dégourdir les pattes. Si vous envisagez de garder un petit troupeau, assurez-vous que l'environnement soit propice à leur bien-être. Un espace trop restreint peut engendrer du stress et des comportements agressifs entre elles.

  • Exemple concret : La famille Dupont a commencé avec 4 poules dans leur jardin. Rapidement, elles se sont rendu compte que l'espace était limité et que les poules semblaient un peu agitées. Ils ont donc agrandi leur poulailler et ajouté deux poules supplémentaires, ce qui a contribué à une ambiance plus sereine et heureuse.

Les imprévus : une réalité à prendre en compte

Élever des poules, c'est aussi faire face à l'imprévu. Les maladies, les prédateurs, et même les variations de ponte sont des éléments à considérer. Parfois, une poule peut tomber malade ou arrêter temporairement de pondre. En ayant un petit troupeau, vous courez le risque de vous retrouver sans oeufs pendant une période. Il est donc prudent d'envisager d'avoir une ou deux poules supplémentaires, juste au cas où.

  • Témoignage : "Au début, nous avions trois poules pour notre famille de trois. Mais lorsque l'une d'elles est tombée malade, nous avons rapidement perdu la moitié de notre production d'oeufs. Nous avons donc décidé d'ajouter une quatrième poule, et cela a fait toute la différence,"

Le temps et l'engagement

Un autre aspect à considérer est le temps que vous êtes prêt à consacrer à vos poules. Élever des poules demande un minimum d'engagement quotidien : leur donner à manger, changer l'eau, nettoyer le poulailler, et bien sûr, les surveiller pour s'assurer qu'elles sont en bonne santé. Si vous avez une vie très active, cela peut influencer le nombre de poules que vous pouvez gérer.

  • Exemple concret : Michel, un jeune papa, a commencé avec 6 poules mais s'est vite rendu compte qu'il avait du mal à jongler entre son travail, ses enfants et les soins quotidiennes. Il a donc réduit son troupeau à 4 poules, ce qui lui permet de mieux s'occuper d'elles tout en préservant du temps pour sa famille.

Les préférences personnelles

Chaque famille est unique, et il est essentiel de réfléchir à vos préférences. Peut-être aimez-vous expérimenter avec différentes races de poules ? Certaines sont plus sociables, d'autres pondent des oeufs de différentes couleurs. Si vous souhaitez diversifier votre petit élevage, cela peut également influencer le nombre de poules à adopter.

  • Témoignage : "Nous avons commencé avec des poules blanches classiques, mais nous avons été séduits par les Araucanas, qui pondent des oeufs bleu-vert. Maintenant, nous avons un petit groupe coloré qui amuse les enfants,"

Un aperçu des races de poules

Il existe de nombreuses races de poules, chacune ayant ses propres caractéristiques. Voici quelques-unes des races les plus populaires pour les familles :

  • La Poule rousse : Connue pour sa grande ponte d'oeufs, c'est un choix courant pour les débutants.
  • La Sussex : Amicale et bonne pondeuse, elle est parfaite pour les familles avec enfants.
  • La Cochin : Une race douce et calme, idéale si vous cherchez des poules sociables.
  • La Wyandotte : Adaptée aux climats froids, elle est également une bonne pondeuse.

Avant de vous lancer, prenez le temps de réfléchir à ces différents aspects. Élever des poules est une aventure qui peut apporter beaucoup de joie et de satisfaction, mais elle nécessite également une préparation et une réflexion.

Les avantages de l'élevage de poules pour une famille

Élever des poules ne se limite pas à la simple récolte d'oeufs. C'est une expérience enrichissante qui apporte de nombreux bénéfices au quotidien. En plus de vous fournir des oeufs frais, l'élevage de poules peut renforcer les liens familiaux et vous reconnecter à la nature. Prenons un instant pour explorer ces avantages.

1. Un lien familial renforcé

Élever des poules est une activité qui peut rassembler toute la famille. Que ce soit pour donner à manger aux poules, nettoyer le poulailler ou simplement les observer, chaque membre peut participer. Cela crée des moments de partage, d'apprentissage et de rires. Les enfants, en particulier, développent une compréhension du cycle de la vie et des responsabilités.

  • Témoignage : "Mes enfants sont devenus de vrais petits éleveurs. Ils sont fiers de nourrir nos poules et de les caresser. Voir leur enthousiasme chaque matin me rappelle à quel point la nature peut les émerveiller,"

2. Un retour à la nature

Dans un monde de plus en plus urbanisé et technologique, avoir des poules chez soi permet de renouer avec le vivant. Observer vos poules picorer, se prélasser au soleil ou interagir entre elles vous rappelle les rythmes naturels. Vous apprenez à écouter les besoins de ces animaux et à respecter leur environnement. C'est une belle manière de vivre plus en harmonie avec la nature.

Les différents scénarios d'élevage selon la taille de la famille

Il est essentiel de prendre en compte la taille de votre famille et vos attentes. Voici quelques scénarios typiques qui peuvent vous aider à mieux visualiser le nombre de poules adapté à votre situation.

1. Une petite famille de deux à trois personnes

Pour une famille de deux à trois personnes, deux à quatre poules suffisent généralement. Cela permet de couvrir une consommation d'oeufs modérée, tout en ayant un petit groupe qui reste facile à gérer. Une ou deux poules peuvent même suffire si vous ne consommez qu'un oeuf ou deux par jour.

  • Exemple concret : La famille Lefèvre, composée de deux adultes et un enfant, a commencé avec trois poules. Ils consomment environ 15 oeufs par semaine, et avec ces trois poules, ils ont une production régulière tout en évitant d'être submergés par les oeufs.

2. Une famille de quatre à cinq personnes

Pour une famille de quatre à cinq personnes, il est recommandé d'avoir entre quatre et huit poules. Cela vous permet de répondre à une consommation plus élevée, tout en ayant une marge de sécurité en cas de maladie ou de baisse de ponte. Vous aurez ainsi la joie de récolter des oeufs frais, mais aussi de partager ce plaisir avec vos proches.

  • Exemple concret : La famille Bernard, composée de cinq membres, a décidé d'opter pour six poules. Ils ont rapidement constaté que cela suffisait pour couvrir leurs besoins, et ils ont même pu partager des oeufs avec leurs voisins.

3. Une grande famille ou un projet d'élevage plus ambitieux

Si votre famille est plus nombreuse ou si vous envisagez de vendre des oeufs, alors une dizaine de poules peut être envisagée. Dans ce cas, il est important de bien gérer l'espace disponible et de s'assurer que le poulailler est suffisamment grand et sécurisé pour accueillir ce petit troupeau.

La préparation du poulailler : un élément crucial

Avant d'accueillir vos poules, il est indispensable de préparer un poulailler adapté. Pensez à l'espace, à la ventilation et aux conditions de sécurité. Un poulailler doit pouvoir accueillir un minimum de 1 m² par poule, mais il est toujours préférable d'en avoir un peu plus pour éviter le stress et les conflits.

  • Conseil pratique : Si vous débutez, envisagez de construire un poulailler modulable. Cela vous permettra d'ajouter des poules au fil du temps sans avoir à tout reconstruire. De plus, veillez à sécuriser le poulailler contre les prédateurs, surtout si vous vivez dans une zone où les renards ou les fouines sont fréquents.

Conclusion : se lancer avec confiance

Élever des poules est une aventure passionnante qui nécessite réflexion et préparation. En prenant en compte le nombre de membres de votre famille, vos attentes en termes de production d'oeufs et le bien-être de vos poules, vous serez en mesure de faire un choix éclairé. Gardez à l'esprit que chaque poule a sa personnalité et que leur bien-être dépendra aussi de vos soins et de votre engagement.

N'oubliez pas que la joie d'élever des poules ne réside pas seulement dans la récolte d'oeufs, mais aussi dans les moments partagés avec elles et les leçons de vie qu'elles peuvent vous apporter. Alors, prêt à vous lancer dans cette belle aventure ?

Publié le Laisser un commentaire

Faut-il un coq pour avoir des oeufs ?

Imaginez-vous, un matin paisible, le soleil se levant lentement à l'horizon. Vous sortez dans votre jardin, l'odeur de la terre humide vous enveloppe, et vous vous dirigez vers le poulailler. Les poules, à peine réveillées, commencent à caqueter doucement, annonçant le début d'une nouvelle journée. Vous êtes impatient d'aller chercher les oeufs, cette petite merveille que vous avez tant attendue. Mais une question vous taraude : faut-il un coq pour avoir des oeufs ?

Cette question, je l'ai entendue maintes fois au fil des ans, surtout de la part de ceux qui débutent dans l'aventure de l'élevage de poules. L'envie d'élever des poules vient souvent avec le désir d'avoir des oeufs frais chaque matin. Pourtant, la présence d'un coq dans le poulailler est souvent entourée de mystère et d'incertitude. Alors, démêlons ce qui est vrai de ce qui est faux.

Les bases de la reproduction des poules

Pour comprendre si un coq est nécessaire pour avoir des oeufs, il convient de revenir sur le cycle naturel des poules. Tout d'abord, il est essentiel de savoir que les poules pondent des oeufs indépendamment de la présence d'un coq. Oui, vous avez bien lu : une poule peut produire des oeufs sans coq. Cela se produit généralement en réponse à des facteurs comme la lumière du jour, l'alimentation, et le stress.

En général, une poule commence à pondre autour de l'âge de 5 à 6 mois. A ce stade, elle est déjà capable de produire des oeufs, même sans la compagnie d'un coq. Toutefois, ces oeufs ne seront pas fertilisés, ce qui signifie qu'ils ne donneront pas naissance à des poussins.

Un oeuf est-il toujours un oeuf ?

Vous vous demandez peut-être : « Est-ce qu'un oeuf sans coq est moins bon ? » La réponse est non. Un oeuf pondu par une poule sans la présence d'un coq est tout aussi savoureux et nutritif. En fait, beaucoup de gens ne se posent pas cette question et profitent simplement de leurs oeufs frais sans se soucier de leur statut de fertilisation.

  • Exemple concret : Marie, une amie éleveuse, a commencé son élevage avec trois poules pondeuses. Elle n'avait pas de coq et ne s'en est jamais plainte. Chaque matin, elle récupère des oeufs qu'elle utilise pour ses recettes, et elle assure que leur goût est exceptionnel.

Les avantages d'avoir un coq

Bien que le coq ne soit pas nécessaire pour obtenir des oeufs, sa présence peut apporter d'autres avantages, notamment pour la dynamique du groupe. Le coq joue un rôle important dans la hiérarchie et la protection du troupeau. Les poules se sentent souvent plus en sécurité en présence d'un coq, et cela peut même influencer leur comportement de ponte.

Un protecteur pour le troupeau

Le coq est un gardien naturel. Dans un environnement où les prédateurs sont une menace, un coq alerte les poules du danger. Il émet des cris pour signaler la présence d'un intrus, permettant ainsi aux poules de se cacher ou de s'éloigner. Un coq bien intégré au troupeau peut également aider à réduire le stress parmi les poules, ce qui, à son tour, peut favoriser une ponte plus régulière.

  • Témoignage : Jean, un éleveur passionné de 20 ans d'expérience, dit : « Mes poules pondent mieux depuis que j'ai un coq. Il les protège et les rassure, et je pense que cela contribue à leur bien-être. »

Les besoins en espace et en environnement

Si vous envisagez d'avoir un coq, il est crucial de prendre en compte l'espace et les conditions de vie. Les coqs ont besoin d'espace pour se déplacer et établir leur territoire. Dans un petit jardin ou sur un balcon, un coq peut devenir un problème. De plus, leur chant, surtout au lever du soleil, peut ne pas être apprécié de tous. Il est donc important de réfléchir à l'environnement dans lequel vous vivez et aux conséquences d'avoir un coq.

Le chant du coq

Le chant du coq est souvent romantisé, mais il peut rapidement devenir une source de tension, surtout si vous vivez dans un quartier urbain. Sachez que certains coqs chantent plus que d'autres et que leur comportement peut varier. Si vous recherchez la tranquillité, il peut être préférable d'opter pour un poulailler sans coq.

  • Exemple d'une situation : Sophie, qui vit en ville, a d'abord souhaité un coq pour ses poules. Elle a vite réalisé que son voisinage ne serait pas très réceptif à un coq chantant au petit matin. Elle a donc choisi d'élever ses poules sans coq et se concentre sur leurs oeufs.

Les implications légales

Enfin, avant d'ajouter un coq à votre poulailler, renseignez-vous sur la législation locale. Dans certaines zones urbaines, il est illégal de posséder un coq en raison des nuisances sonores. Vérifiez les règlements de votre municipalité pour éviter tout problème. La connaissance de ces règles est essentielle pour garantir que votre projet d'élevage se déroule sans accroc.

En somme, avoir un coq n'est pas une exigence pour obtenir des oeufs. Les poules peuvent pondre sans sa présence, et beaucoup d'éleveurs choisissent de s'en passer pour diverses raisons. Cependant, si vous souhaitez une dynamique de groupe plus équilibrée et que vous avez l'espace et les conditions appropriés, un coq peut enrichir votre expérience d'élevage. La clé est de bien peser les avantages et les inconvénients pour déterminer ce qui convient le mieux à votre situation personnelle.

Le bien-être des poules

La question de l'élevage de coqs et de poules ne se limite pas uniquement à la production d'oeufs. En tant qu'éleveur, il est primordial de considérer le bien-être de vos animaux. Les poules, comme tout être vivant, ont des besoins spécifiques. L'ajout d'un coq peut influencer leur comportement, leur stress et leur bien-être général.

Une dynamique sociale

Les poules sont des animaux grégaires. Elles ont besoin de compagnie pour s'épanouir. La présence d'un coq peut renforcer cette dynamique sociale. Un coq bien intégré peut aider à établir une hiérarchie parmi les poules, ce qui peut réduire les conflits et le stress. En revanche, un coq dominant peut parfois créer des tensions, surtout si vous avez un petit groupe de poules. Il est donc essentiel de bien observer le comportement de votre troupeau et d'intervenir si nécessaire.

  • Témoignage : Claire, qui élève des poules depuis plusieurs années avec un coq, partage : « Au début, j'avais peur que mon coq soit trop agressif. Mais en réalité, il a su s'imposer tout en respectant les poules. C'est fascinant de les voir interagir. »

Le coût de l'élevage

Un autre aspect à considérer est le coût. Élever un coq implique des dépenses supplémentaires, que ce soit pour l'alimentation, les soins vétérinaires, ou même l'espace nécessaire. Un coq peut également nécessiter plus de soins en raison de sa tendance à se battre avec d'autres coqs, surtout s'ils sont introduits dans un groupe déjà établi.

Budget et ressources

Avant de prendre la décision d'ajouter un coq à votre poulailler, prenez le temps de faire le point sur votre budget. Élever des poules peut déjà représenter un coût, et un coq ne fera qu'ajouter à cette dépense. Posez-vous les bonnes questions : « Ai-je les ressources nécessaires pour m'occuper d'un coq ? » et « Puis-je me permettre d'éventuels frais vétérinaires ? » Cela vous aidera à évaluer si l'élevage d'un coq est viable pour vous.

  • Exemple concret : Marc, un passionné de l'élevage de poules, a décidé d'ajouter un coq à son poulailler. Après quelques mois, il a réalisé que les coûts supplémentaires pour l'alimentation et les soins vétérinaires dépassaient ses prévisions initiales. Il a donc dû ajuster son budget pour s'assurer de pouvoir continuer à en prendre soin correctement.

Le choix entre coq et poules

Finalement, la question de savoir s'il faut un coq pour avoir des oeufs revient souvent à une question de préférences personnelles et de contexte de vie. Si votre principal objectif est de récolter des oeufs pour votre consommation personnelle, un coq n'est pas nécessaire. En revanche, si vous souhaitez enrichir l'expérience de votre élevage et favoriser une dynamique sociale, un coq peut avoir sa place.

Équilibre entre besoins et envies

Réfléchissez à ce que vous attendez de votre élevage de poules. Un coq peut être un ajout agréable, apportant une touche de vie et de protection à votre troupeau, mais il requiert également un engagement supplémentaire. Assurez-vous que votre choix réponde à vos attentes et à votre mode de vie.

Conclusion : l'essentiel avant tout

En somme, la réponse à la question « faut-il un coq pour avoir des oeufs ? » est claire : non, un coq n'est pas nécessaire pour produire des oeufs. Les poules sont parfaitement capables de pondre sans sa présence. Cependant, avoir un coq peut enrichir votre expérience d'élevage, tant sur le plan social que sur celui de la protection. Chaque situation est unique, et il est essentiel de prendre en compte vos besoins, votre espace, vos voisins, et votre budget avant de faire ce choix.

Que vous choisissiez d'élever des poules avec ou sans coq, l'important est de trouver un équilibre qui vous convienne et qui garantisse le bien-être de vos animaux. Élever des poules est une aventure passionnante, pleine de surprises, et surtout, une belle occasion de renouer avec le vivant.

Publié le

Choisir un poulailler pour 4 poules

Poulailler pour 4 poules

Il y a de très nombreuses raisons d'acheter un poulailler. Que ce soit parce que vous voulez des oeufs frais et savoir avec quoi les poules ont été nourri ou de quelle façon elles sont traitées. Que ce soit pour apprendre ou apprendre à vos enfants ce que c'est de s'occuper d'un animal et de les confronter avec des animaux au quotidien ou encore uniquement pour le plaisir d'une vie plus simple et moins rapide.

Si vous désirez acquérir des poules, ils faut le faire dans de bonnes conditions et en se faisant plaisir, sinon autant acheter ses oeufs en grande surface.

Nous allons vous donner les clés nécessaires pour faire un achat intelligent…

Pourquoi un poulailler 4 poules?

Dans de nombreux pays, le nombre minimum de poules qu'il est possible d'avoir est 2. Si c'est un minimum pour leur bien-être, c'est vraiment peu. Il faudrait selon nous en avoir au minimum entre 3 et 4 pour qu'elles puissent avoir une vie sociale et qu'elles s'épanouissent au mieux.
Lors de l'achat, nous vous conseillons d'acheter au minimum une poule de plus que ce que vous voulez avoir. Car il n'est pas rare qu'une poule meure ou disparaisse. Pour cette raison un poulailler de 4 poules et l'achat de 4 volatiles et un bon compromis pour des poules heureuses avec un espace réduit comme c'est souvent les cas des poulaillers en ville.
Le choix de cette taille est aussi intéressant au niveau du prix. Comme il existe de très nombreux modèles de cette taille, les prix sont bien souvent très bons dans cette gamme de taille.

Les avantages d'un poulailler 4 poules !

Avec 3 ou 4 poules, vous pouvez déjà observer de quelle façon elles organisent leurs vies et les interactions sociales.
Le poulailler et l'enclos ne prennent pas trop de place et ne vous demandent pas trop d'efforts au quotidien.
Avec 3 poules vous pouvez compter sur une moyenne de 10 oeufs par semaine ce qui est très souvent adapté aux besoins.

Peu de place dans votre jardin ?

Avec ses dimensions raisonnables, un poulailler pour quatre poules peut facilement s'adapter à la plupart des jardins. Le nombre relativement faible de volatile réduira aussi les nuisances sonores ou olfactives et les voisins les supporteront normalement sans trop de problèmes.
C'est donc un choix particulièrement judicieux en milieu urbain, où l'espace extérieur est souvent limité et les voisins parfois hostiles.

Un entretien facile et des coûts limités !

Publié le

Le poulailler en hiver

Le poulailler en hiver

Les poules sont des animaux robustes et naturellement bien résistants au froid. Elles supportent sans trop de problèmes des températures descendant jusqu'à -15° celsius pour peu que leur habitat soit intelligemment conçu. Car si le froid ne leur fait pas peur, le froid humide ou les courants d'air sont de véritables menaces pour elles.
Leur capacité à résister au froid est tout d'abord naturelle. En effet, à la fin de l'été, elles vont se préparer naturellement à la baisse des températures en se dotant d'un nouveau plumage plus chaud et mieux adapté au gel et à l'hiver.
Mais, en tant qu'éleveur de poules et si vous vivez dans des régions ou les températures descendent plusieurs jours de suite en dessous de 0°C, vous devez disposer d'un habitat adapté pour que la saison froide se passe bien. Nous allons voir ici ce que vous devriez faire pour que tout se passe bien.

Quand faut-il avoir peur du froid pour ses poules?

température minimale pour les poulesSi la température ne reste pas plusieurs jours de suite en dessous de 0° et que votre poulailler est sec et à l'abri des courants d'air, vous n'avez rien à craindre pour des poules adultes. Le seul risque à ces températures est que leur abreuvoir gèle. Comme les poules doivent avoir toujours accès à de l'eau, vous devez vous assurez que leur eau ne gèle pas et qu'elles ont toujours la possibilité de boire.

Les températures deviennent dangereuses pour elle à partir de -15 degrés sur une période suffisamment longue. Si ce sont de températures possibles dans votre région durant l'hiver, vous devez mettre en place des systèmes pour les protéger durant les périodes les plus froides.

Le froid est-il dangereux pour les poules?

Les poules adultes ne craignent ni le gel ni les températures supérieures à -15 °C si les conditions d'habitat sont bonnes (sol sec et espace sans courants d'air). Pour les protéger du froid a des températures acceptables, il faut uniquement qu'elles vivent dans un espace le plus sec possible et à l'abri des courant d'air en ayant accès en permanence à de l'eau (liquide) et à une nourriture suffisamment calorique.
Essayer d'utiliser au maximum la chaleur du soleil en exposant le poulailler et l'enclos au soleil et en isolant mieux. Il est important d'isoler mieux, de calfeutrer les ouvertures et de protéger au maximum du vent si les températures baissent trop.
À partir de -15°, il est judicieux de chauffer le poulailler et l'abreuvoir. Le plus simple est de le faire avec une lampe et de disposer d'un abreuvoir chauffant.

Comment protéger les poules en hiver?

Pour protéger vos poules en hivers, vous devez en premier lieu leur donner accès à une nourriture riche en calories et en abondance. Cette simple mesure leur permettra de se mettre dans les meilleures conditions possibles pour supporter le froid.
Vous devez aussi vous assurer qu'elles vivent dans un endroit à l'abri des courant d'air, du vent et dans un lieu sec. Le risque, lorsque l'on calfeutre trop la ventilation du poulailler, est que l'humidité monte trop haut, ce qu'il faut éviter à tout prix.
Il faut aussi penser à mieux isoler et à leur mettre à disposition une litière plus abondante.

  • Isoler et calfeutrer les ouvertures particulièrement celles exposés au nord et sur les vents froids comme la bise dans le jura.
  • S'assurer que l'humidité ne monte pas trop en utilisant par exemple un ventilateur mural qui expulsera l'air.
  • Bien isoler tous les côtés du poulailler.
  • Leur donner une alimentation riche en énergie.
  • S'assurer que l'eau des abreuvoirs ne gèle pas. Si besoin en utilisant un bol chauffant.
  • Chauffer si nécessaire le poulailler durant les périodes les plus froides sans créer de choc thermique.

Comment chauffer son poulailler?

Si les températures descendent au-dessous de moins -15 °C, il est conseillé de chauffer ponctuellement le poulailler. Il est mieux de ne pas trop monter la température, car, d'une part, les poules supportent le froid et d'autre part, ça pollue et coûte relativement cher.
La solution qui nous semble être la meilleure et de commencer par utiliser une lampe infrarouge classique ou une lampe chauffante pure avec un corps en céramique qui ne produit pas de lumière. En plus d'être souvent disponible si vous avez occasionnellement des poussins, c'est une solution économique et suffisamment efficace.
Si la lampe devait ne pas suffire, vous pouvez utiliser un chauffage à gaz ou électrique. La solution du chauffage peut toutefois très vite s'avérer très coûteuse en énergie.

Comment empêcher l'eau des abreuvoirs de geler en hiver?

Abreuvoir chauffant pour volailleLe froid, s'il n'est pas extrême, n'est pas trop problématique pour des poules adultes. Par contre, les abreuvoirs doivent toujours être disponible et ne pas geler. À des températures proches du zéro, changer l'eau plusieurs fois par jour, ajouter des objets flottants ou mettre l'abreuvoir au soleil peut suffire. Si le froid devient trop tenace, vous devrez peut-être mettre en place un abreuvoir chauffant ou une plaque chauffante pour abreuvoir.
Avec une solution électrique, vous serez certain que l'eau ne gèlera pas.

Publié le

Faire naître et élever des poussins

Comment élever des poussins

Je vais vous expliquer ici comment avoir des poules en partant d'œufs fécondés. Je vous donnerez les informations nécessaires à faire éclore un maximum d'oeufs et faire grandir vos poussins dans les meilleures conditions possibles. Faire éclore des poussin est une étape magique, mais qui amène comme problème la sélection du sexe.
Si vous faites cela, vous devez être donc prêt à éliminer la plupart des mâles… Il est aussi important de repréciser qu'il faut partir d'œufs fécondé et qu'ils ne le sont jamais si vous les achetez en supermarché.

Comment sélectionner des oeufs à éclore

Selection des oeufs à couver La première étape consiste à vous procurer des œufs dédiés à l'éclosion.
Ils doivent provenir de poules fécondables (qui doivent avoir accès à un coq), ne pas avoir été lavés ni frottées, avoir été pondu dans les 7-8 jours maximum et stockés à température ambiante, et idéalement la pointe en bas.
Si vous n'arrivez pas avoir le nombre voulu d'œufs pondu le même jour, vous pouvez écrire délicatement au crayon de papier la date de ponte sur l'oeuf. Même si les oeufs ne sont pas pondu le même jour, une fois en couveuse, ils écloront plus ou moins au même moment.
Le taux d'éclosion maximum est possible avec des oeufs de moins de 8 jours et, après 15 jours, l'éclosion est presque impossible.
Il est donc inutile d'essayer avec des oeufs achetés en supermarché.
Une fois que vous avez suffisamment d'oeufs fécondés, vous pouvez démarrer le processus de la couveuse avec tous les oeufs en même temps.

Si les oeufs sont de qualité, vous pouvez espérer un taux d'éclosion de 80%.

Comment utiliser une couveuse

Les oeufs passent de 21 à 26 jours en couveuse. Cette période se compose de 2 moments principaux. Le couvage de l'oeuf et l'attente de l'éclosion. L'éclosion devrait commencer aux environs de 21ème jours. Il est donc conseillé de changer votre couveuse aux alentours du 18ème jour.

Le couvage

Couveuse à oeufs lors du couvageUne fois que vous disposez du nombre d'oeufs désirés, vous pouvez les mettre dans la couveuse. Si tout se passe correctement, vous pouvez espérer au minimum 80% d'éclosion.

L'idéal est de disposer d'une couveuse de qualité qui a les caractéristiques suivantes:

  • Rotation automatique des oeufs
  • Réglage précis de la température
  • Réglage précis de l'humidité
  • Remplissage de l'eau par l'extérieur pour limiter les chocs thermiques.

Vous pouvez ensuite disposer vos oeufs la pointe en bas, remplir l'eau et la mettre en marche. La température idéale pour le couvage se situe aux environs de 37.6° et lors de l'éclosion à environ 37.2°. Ces réglages sont souvent préconfigurés dans votre couveuse.
La rotation automatique des oeufs effectuera de légères rotations toutes les quelques heures.
Durant cette période qui dure environ 18 jours, vous devrez uniquement vous assurez qu'il y suffisamment d'eau et que la température reste élevée. N'ouvrez pas la couveuse durant les 18 premiers jours. 

L'éclosion

Couveuse à oeufs lors de l'éclosionLes oeufs restent dans la couveuse 18 jours avec le système de rotation, après ce temps, on les enlève des bacs à oeufs et on les dispose a plat sur une grille prévue à cet effet à une température de 37.2 °C environ et toujours au même niveau d'humidité.
Le changement des pinces à oeufs à la grille doit se faire rapidement pour éviter une baisse de la température, mais le plus soigneusement possible.
Maintenant, il vous suffit d'attendre l'éclosion en surveillant toujours l'humidité et la température. Les premières éclosions devraient se produire aux environs du 21e jour et se poursuivre sur 5-6 jours.
Lors de l'éclosion, il ne faut pas les aider à sortir de l'œuf et il faut les laisser dans la couveuse jusqu'au moment où ils sont bien secs. Pas besoin de vous inquiéter, ils vont pouvoir tenir sans problème 24 heures sans manger ni boire.
À ce moment, vous pouvez enlever les coquilles vides. Une fois le poussin bien sec, vous pouvez le mettre dans la poussinière préalablement chauffée

Dans la poussinière

Pipette pour poussins La poussinière est l'espace dédié aux poussins, c'est un endroit à l'intérieur, propre, avec de la paille parfaitement sèche, chauffé avec une lampe et protégé de tous les prédateurs y compris les autres poules adultes.
La taille de la poussinière doit être suffisamment grande pour qu'ils puissent si déplacer à leur guise et aller s'ils le veulent, dans une partie un peu plus chaude ou un peu plus fraîche de leur cage. Pour des raisons de température, il ne faut pas la mettre au soleil direct, même derrière une fenêtre.
Les poussins doivent avoir accès en permanence à de l'eau et de quoi manger.
La nourriture idéale est un mélange conçu pour les poussins. C'est une nourriture riche en protéines, facile à manger et facile à digérer. Comme leur gésier n'est pas complétement développé, ils ne peuvent pas casser toutes les graines. Un mélange spécial pour poussin est donc l'aliment idéal, et cela, pour au minimum les 28 premiers jours.
La boisson idéale est bien évidemment de l'eau, mais de l'eau à température ambiante. Un système à pipette sur un bidon muni d'un couvercle est un bon choix. Ils ne saliront pas l'eau, ils ne se mouilleront pas et ne mouilleront pas leur environnement. Le couvercle doit être fermé pour éviter les contaminations et la noyade.
Si l'eau ne coule pas sur le sol et que votre litière reste sèche, il est bien de changer la paille tous les 6-7 jours. Si la litière est mouillée, il faut la changer au plus vite.
Dès 15 jours, si vous y tenez et si la temperature extérieure est suffisament éleveée et en fonction des plumes qui ont poussées, vous pourrez les sortirs quelque minutes sous bonne garde.
Après 4 semaines, vous pourrez les mettre dans l'éleveuse.

Dans l'éleveuse à poussin

Après 4 semaines de vie environ, on peut mettre les poussins dans l'éleveuse. L'éleveuse est un endroit intermédiaire entre la poussinière et le poulailler. L'éleveuse sert à les protéger des autres poules et de tous les prédateurs durant les 4 semaines suivantes. Si vous n'avez pas de poules adultes, vous pouvez donc les mettre directement dans votre poulailler.
Pour les protéger de tous les autres prédateurs y compris les oiseaux comme les rapaces et les corbeaux, le ciel doit aussi être protégé avec un grillage à poule.
Pour protéger le sol et les côtés des rongeurs et autres prédateurs, une maille de 10 mm est idéale, car elle protège bien et évite les blessures. Si vous surélever le sol de l'espace extérieur et qu'il est sur un grillage, le sol restera toujours bien sec et plus propre ce qui fera que vos animaux seront beaucoup mieux.
La partie intérieure de l'éleveuse doit être bien chaude et propre, mais il n'est pas nécessaire de mettre des pondoirs ni de la chauffer s'il ne fait pas trop froid. Les plumes seront assez développées pour qu'elles n'aient pas froid.
Pour l'eau, il faut penser à adapter la hauteur des abreuvoirs à la taille des poussins. Pour éviter la coccidiose, on met une fois par semaine une à deux cuillères à soupe de vinaigre blanc de cuisine par litre d'eau. La coccidiose fait qu'elles produiront des crottes liquides qui sentent très mauvais.
Un aliment adapté aux poussins de 4 semaines et plus est idéal, mais vous pouvez également commencer à leur donner les restes de cuisine.
Dès 8 semaines de vie, vous pouvez commencer à intégrer vos poussins au poulailler existant en vous assurant que les nouveaux éléments sont bien acceptés par les anciens.

Comment nourrir les poussins?

Les poussins peuvent rester, après l'éclosion sans problème 24 heures sans manger, car ils consomment avant la naissance le vitellus de l'oeuf. Une nourriture spéciale pour poussins est idéale, car elle est très riche en protéines, facile à manger et facile à digérer. Il est possible après quelques jours de donner un peu d'herbe haché finement et des asticots. Après 4 semaines, il est aussi possible de leur donner tous les reste de cuisine.

Pendant les premiers jours, il faut faire attention à la température de l'eau qu'on leur donne à boire. Il ne faudrait donner de l'eau qu'à température ambiante. Les abreuvoirs comme les mangeoires doivent être conçues ou adaptés aux poussins pour qu'ils mangent et boivent facilement et qu'ils ne se noient pas. Les abreuvoirs les plus simples disposent d'une rigole étroite pour éviter la noyade.

Quelle température pour des poussins?

Température pour les poussinsLa température où grandissent vos poussins est quelque chose de très important pour qu'ils grandissent bien et doit être contrôlée. À la naissance, elle doit être d'environ 35 °C, après 3 semaines de 26 °C et comme les poules (18 °C) à partir de la sixième semaine.

Le plus simple est d'utiliser une lampe pour atteindre la bonne température et de commencer à chauffer votre poulailler avant la naissance pour être certain d'avoir la bonne température le moment venu.

Si vous utiliser une lampe pour chauffer l'espace dédié aux poussins, il est relativement facile de savoir si la température est adaptée en regardant comment les poussins sont disposés. Les images ci-dessous vous explique comment faire pour savoir si la température est idéale.

Quelle est la température idéale pour mes poussins?

La température dépend de l'âge et débute aux environs de 35 °C pour s'abaisser aux environs de 18 °C à partir de leur sixième semaine de vie. Sur l'image, on voit que les poussins se répartissent de façon homogène dans leur espace. Ils ne cherchent ni à s'approcher de la source de chaleur ni à l'éviter. Cette façon de se placer signale très clairement que la température est bien et qu'il n'y a pas de courant d'air. C'est donc idéal pour vos poussins.

Comment savoir si mes poussins ont froid?

Si vous disposez d'une source de chaleur pour vos poussins et vous voulez savoir s'ils ont froid, il suffit de regarder comment ils se distribuent dans leur espace. Si les poussins se regroupent ou s'agglutinent sous la lampe, se mettent en boule et s'approchent au maximum de la source de chaleur, c'est qu'ils souffrent du froid. Vous devez donc chauffer plus, isoler mieux ou approcher la source de chaleur.

Comment savoir si mes poussins ont trop chaud?

Si vos poussins s'éloignent le plus possible de la source de chaleur, sont un peu mou, ouvrent les ailes ou respirent la bouche ouverte, c'est qu'ils ont trop chaud.
La température était peut-être bien il y a quelques jours, mais, maintenant c'est trop chaud.
Vous devriez essayer de baisser la température au plus vite sans créer de courant d'air ou baisser trop la température. Baisser la puissance de la lampe ou monter la hauteur de la source de chaleur.

Comment savoir s'il y a des courants d'air vers mes poussins?

S'il y a des courants d'air à l'endroit où sont vos poussins, ils vont se répartir d'une façon très irrégulière. S'ils n'occupent qu'une partie de leur espace, ça veut dire que c'est l'endroit où ils sont le mieux et très certainement qu'il y a des courants d'air. Il faut essayer de faire qu'il n'y ait plus ses courants et venir re contrôler rapidement pour voir s'il ne fait pas trop chaud.

Quand retirer la lampe des poussins?

Vous pouvez retirer la lampe de vos poussins lorsqu'ils auront environ 6 semaines et que la température extérieure sera d'environ 18 °C.
C'est aussi le moment où ils commenceront à avoir des plumes et pourront commencer à sortir sans trop de problèmes.

Comment chauffer l'espace pour ses poussins?

Avant de se poser la question du chauffage du poulailler, il est important de réfléchir à son isolation. Il n'est pas toujours judicieux de chauffer si l'isolation est déplorable.

Si un poulailler ne doit pas forcément être bien isolé, il doit avant tout être exempt de courant d'air et ne pas être trop humide. Il faut donc veiller à bien contrôler les entrées et les sorties d'air dans le poulailler et à utiliser des matériaux qui ne créent pas des ponts thermiques trop important. Le bois et une litière adaptée rempliront parfaitement l'affaire sauf si la température extérieure est vraiment basse.

Même si l'espace dédié au poussin est bien isolé, il faudra le chauffer, car, sans chaleur et tant que leur plumage n'est pas encore formé, ils ne pourraient pas survivre, et ceci quelle que soit la période de l'année.

Les solutions pour fournir la chaleur nécessaire sont:

La lampe chauffante avec ampoule infra-rouge est l'accessoire idéal si vous disposez d'une alimentation électrique. Pas chère à l'achat, elle fournit en plus de la chaleur de la lumière. Disponible en plusieurs puissances, vous pouvez l'approcher ou l'éloigner pour faire varier la température. Il faut néanmoins faire attention à ne pas trop chauffer le poulailler et à respecter une distance minimale de 50 cm avec les murs ou le sol.

La lampe à infrarouge sombre est une lampe chauffante dite pure, elle n'émet pas de lumière. Comme pour les infra-rouges classiques, une distance de 50 à 60 cm minimum avec tout obstacle est indispensable.

Le radiateur électrique ou au gaz peut aussi être utilisé, mais est moins pratique et consomme beaucoup plus d'énergie. Le soucis de ce mode de chauffage est que la température sera plus uniforme. Les poussins ne pourront pas s'approcher ou s'éloigner du chauffage si la température n'est pas idéale ou pour changer un peu.

Pour tous les modes de chauffage, la ventilation est importante car un air humide et chaud peu entraîner des problèmes respiratoires. Il faut aussi veiller aux risques de brûlure et d'incendie.

Quand sortir les poussins?

Si la température extérieure est adéquate et qu'ils ne courent aucun risque (prédateurs, autres poules et blessures dans l'enclos), vous pouvez laisser sortir les poussins dès la 2ème semaine sous très étroite surveillance et pour une courte durée. Mais, dès la 3-4e semaine, vous pouvez les laisser libre, s'ils fait suffisament chaud et s'ils disposent d'un espace à eux, sans volatiles adultes et complétement protéger des prédateurs (oiseaux inclus).
Même s'ils sont déjà vigoureux et qu'ils ont pas mal de plumes, il faut être très prudent. Si vous voulez les sortir, faites-le, mais en les surveillants et ne les mélangez pas aux éléments adultes du poulailler sans surveillance.

Comment intégrer ses poussins au poulailler?

Le danger pour vos poussins ou poulettes est réel lorsque vous allez les intégrer au reste du poulailler. Les poules dans un poulailler à taille humaine créent une structure très hiérarchique et risquent fort de mal accueillir les nouveaux arrivants.
Pour que l'intégration se passe au mieux, il est important d'une part que les nouveaux arrivants soient le plus vigoureux possible et d'autre part de bien surveiller les premiers instants.
Si les éléments dominants rejettent ou attaquent les nouveaux arrivants, isolez-les encore un peu et réessayer quelques heures après ou le lendemain.
À force d'être confronté aux nouveaux arrivants, les choses devraient bien se passer.

Publié le

Comprendre le comportement des poules

Le caractère des poules

Les poules, bien que domestiquées depuis très longtemps ont gardé peu ou prou les mêmes instincts que leurs congénères sauvages.
Nous allons essayer ici de vous expliquer les différents traits de caractères et comportement habituels des poules afin de vous permettre de mieux les comprendre. Si vous êtes bien attentif aux comportements de vos gallinacées, vous allez pouvoir simplifier bien des choses et éviter des nombreuses blessures et maladies.

La sociabilité

Dans un petit groupe, les poules vont mettre naturellement en place une hiérarchie. Les éléments dominants ont bien évidemment droit à la meilleure nourriture et aux meilleurs emplacements en premier.
La hiérarchie se remarque très facilement par les cris, par les postures comme une attitude de menace le coup tendu ou encore par des contacts physiques comme des bousculade ou même des coups de bec.
La dernière dans la hiérarchie n'aura par exemple jamais le droit de donner des coups de bec à une de ses congénères.

Se nourrir

Même si elle n'a pas faim, une poule va continuer d'explorer son environnement à la recherche de nourriture. Dans ce but, elle va gratter le sol et chercher tout ce qui peut être avalé.
Pour savoir si quelque chose est comestible, les poules utilisent principalement le toucher de leur bec. L'odorat ou la vue sont des sens secondaires dans cette mission.

Boire

Pour boire, les poules se remplissent le bec et font couler ensuite l'eau dans leur gosier. Il est donc important de bien régler la hauteur des abreuvoirs.

Les déplacements

Comme la plupart des oiseaux, les poules peuvent voler. Elles préféreront la marche si rien ne les oblige à voler. Elles voleront pour atteindre quelque chose en hauteur ou pour fuir.

Les soins et le plaisir

Les poules s'entretiennent volontiers et apprécient de se mettre à l'aise. Elles vont se nettoyer les plumes avec le bec, s'étirer, se gratter ou se frotter parterre.
Les bains de poussière sont une occupation importante pour elles. Ils permettent de lutter contre les parasites en éliminant l'excédent de gras sur le plumage. Il est donc important d'avoir des sols secs à certains endroits pour qu'elles puissent se rouler dans la poussière.

La ponte

Les poules aiment pondre dans des endroits sombre, bien protégé et avec un sol bien mou. Pour des raisons de confort pour vous et d'hygiène pour les oeufs, il est important d'apprendre aux poules à pondre dans un nid. Cette phase d'apprentissage ce fait dans la phase de pré-ponte.

Publié le

Poussins, poulettes et poules

Poules et poussins

Souvent sur notre site comme dans la littérature, les mots poussins, poulettes, poules de préponte, pondeuses 1ère et 2ème phase sont utilisé. Nous allons vous donner ici la définition de ces termes pour bien comprendre de quoi il s'agit.

Le poussin

Température pour les poussins

Le poussin est le petit ou la petite de la poule et du coq. Ils sont appelés poussins entre la naissance et la dixième semaine de vie.
Ils ont besoin d'une température plus élevé durant cette phase de leur vie et d'un taux élevé de protéine dans leur alimentation. Pour plus d'informations sur l'élevage des poussins, allez voir : élever des poussins

La poulette

La poulette est le moment ou les poussins ont entre 10 et 18 semaines. L'animal devient plus robuste, et de demande pas de température particulière.
Il faut néanmoins entraîner les poulettes à manger beaucoup de nourriture pour qu'elles puissent manger suffisamment lorsqu'elles commenceront à pondre. Pour ce faire, et cela, sans qu'elles ne prennent pas trop de poids, il est idéal d'utiliser un aliment riche en fibre et volumineux.
On peut aussi espacer les repas et augmenter les quantités afin qu'elles mangent de plus grandes quantités afin d'accroître la taille de leur estomac et de leur jabot.

La pré-ponte

La phase de pré-ponte correspond au moment où la poulette pond ses premiers œufs jusqu'au moment où elle pond ses oeufs à un rythme qui correspond à 60-70% de la quantité optimal. Cette phase commence aux environs de la 18ème semaine pour se terminer 25 jours plus tard.

C'est une période particulière pou l'éleveur, durant ce laps de temps, il faut habituer les poules à pondre uniquement dans un nid et non pas sur le sol. Cette phase d'apprentissage doit être prise au sérieux, car, le comportement sera quasi impossible à changer plus tard. Pour les habituer, il faut d'une part les déplacer dans les pondoirs si elles donnent l'impression de vouloir pondre et d'autre part déplacer les oeufs dans les nids de ponte car une poule aura une tendance naturelle à pondre ou il y a déjà un oeuf.

Durant cette phase les oeufs sont plus petit et parfois cassé. Il faut immédiatement enlever les œufs fêlés pour que les poules ne prennent pas l'habitude de les manger.

Comment faire pour qu'une poule ponde dans le pondoir?

Comme nous l'avons vu, cette phase d'apprentissage doit avoir lieu durant la phase de préponte. Les astuces pour encourager la ponte dans le nid sont:

  • Pailler les nids de ponte avec du foin pour plus de confort.
  • Allez souvent ou poulailler et déplacer les poules.
  • Limiter l'accès aux coins du bâtiment avec des obstacles pour les rendre moins attractif pour la ponte.
  • Mettre en place un éclairage des nids avant le lever du soleil pour les faire venir.

La phase de ponte

Les poules commencent à pondre à un bon rythme à partir de leur 20ème semaine de vie.
On peut espérer avoir entre 150 et 250 oeufs par an entre leur 4ème mois et la première année de vie en fonction de la race. Cette période correspond au pic de production. Après cet âge, la production va baisser régulièrement pour s'arrêter complétement vers 7 ou 8 ans.

Durant la phase de ponte, les poules ont des besoins plus important en calcium.

Publié le

Comment est le poulailler parfait?

Un poulailler idéal
Le poulailler idéal
Exemple de poulailler idéal!

Comment est le poulailler idéal?

Le poulailler idéal se ferme durant la nuit, est bien aéré, mais sans courant d'air et à une source de lumière naturelle. Il dispose de nids de pontes, d'une litière fraîche, de perchoirs, est muni d'une fosse à fiente et est facilement accessible. Il dispose aussi d'un jardin d'hiver et d'un espace extérieur.

Aménagement intérieur du poulailler

Pour que vos poules soient heureuses, elles doivent disposer d'un espace fermé durant la nuit pour être à l'abri des prédateurs, disposant d'une source de lumière naturelle (fenêtre ou toit qui laisse passer la lumière) et une litière propre.
Elles doivent avoir accès à différents aménagements comme des nichoirs, des perchoirs à différentes hauteurs, et avoir accès à de l'eau et de la nourriture en permanence.
Le poulailler doit également être bien ventilé, mais sans courant d'air. Si cela peut sembler contradictoire, c'est important. Une solution consiste à avoir le bas bien étanche à l'air et à disposer en haut de quelques ouvertures grillagées. Si vous habitez dans des régions ou les hivers peuvent être rigoureux, il est intéressant d'avoir la possibilité de fermer ses ouvertures durant les nuits les plus fraiches.

Les nichoirs ou pondoirs:

Les poules pondent volontiers dans des espaces prévu pour dans ce but. Pour ce faire, il est conseillé de placer différents nichoirs à différentes hauteurs pour satisfaire tout le monde. Les poules sont craintives lorsqu'elles pondent. Il est donc judicieux que les nichoirs soient assez sombre. Pour ce faire, vous pouvez les placer dans l'endroit le plus sombre du poulailler ou faire "des boites".

Certains poulaillers proposent des pondoirs qui donnent sur l'extérieur avec une ouverture permettant de ramasser les oeufs depuis dehors. Si l'idée peu sembler confortable pour vous, elle a de nombreux défauts. Ils seront plus exposé aux intempéries, plus froids et parfois sujet aux courants d'air s'ils ne sont pas bien étanches. Le deuxième défaut majeur et que comme vous allez moins entrer dans votre poulailler, vous aurez tendance à moins le nettoyer et remarque les problèmes qui peuvent survenir.

Le troisième défaut majeur des pondoirs situées en partie à l'extérieur et que, en cas de vermines ou de parasites, ils seront très difficiles à bien nettoyer.

Pour ce qui est de la taille idéale, je pense qu'environ 40 centimètres de profondeur pour 30 centimètres de hauteur et 30-35 centimètres de largeurs conviendra à toutes les poules même les plus grandes.

La litière idéale et la paille, mais des copeaux de bois, du foins ou des feuilles feront aussi très bien l'affaire.

La plupart du temps dans les poulaillers de petite taille, ils sont fabriqués en bois. Mais d'autres matériaux plus faciles à nettoyer comme des caisses en plastiques peuvent convenir.

Les perchoirs

Les poules sauvages cherchent naturellement à se percher pour se protéger des prédateurs. Les poules domestiques ont gardé cet instinct et doivent avoir accès à un perchoir pour dormir ou pour se reposer durant la journée. Il est donc absolument indispensable de leur mettre à disposition des perchoirs.
Il faut leur mettre au minimum 2 perchoirs à hauteurs différentes afin de leur permettre de s'éviter ou de s'éloigner en cas d'agressivité d'un autre volatile.
Comme elles ont besoin d'un espace important pour redescendre sans se blesser, il est conseillé de leur laisser au minimum 60 centimètres devant le perchoir le plus bas ou de leur donner accès à une rampe.
La section idéale du perchoir est un carré de 4 à 5 cm de côté avec les coins arrondis. Cette dimension permet un confort et un repos optimal.
Utiliser un perchoir fabriqué avec une branche est possible, mais il faut qu'ils répondent aux mêmes critères.
​​Comme pour le reste des éléments présent dans le poulailler, il est conseillé de faire un perchoir amovible afin de le nettoyer plus facilement. Pour ce faire, vous pouvez par exemple le poser sur des cales en forme de U. 

Critères à respecter pour les perchoirs

  • Espace de 15 cm au minium par poule.
  • 2 perchoirs à hauteur différente.
  • Hauteur au minimum de 50 cm ou 40 cm pour les variétés naines.
  • Au minimum 50 centimètres d'espace au-dessus et 40 cm pour les variétés naines.
  • 30 centimètres d'espace entre 2 perchoirs.
  • Au minimum 15 centimètres entre le perchoir et le fond.

Ces valeurs sont des valeurs pour des poules normales. Si vous disposez de grandes races, vous devez leur donner plus d'espace afin qu'elles soient à l'aise et qu'elles ne touchent rien lorsqu'elles sont perchées…

Quelle hauteur pour un perchoir à poule?

Le perchoir doit être à 50 centimètres du sol au minimum ou 40 cm pour les races naines. Il doit aussi avoir au minimum 50 centimètres au-dessous ou 40 pour les petites variétés.
L'espace à l'arrière doit être de 15 cm minimum et 60 cm à l'avant afin de permettre une descente facile.

Quelle section perchoir poule?

Si la dimension et la section du perchoir à poule dépendent évidemment de la taille des volatiles, une section de 4-5 centimètres avec les bords arrondis et une longueur de 120 cm semble très bien adaptés à toutes les poules.

La litière du poulailler

Nous allons parler ici de la litière du sol du poulailler et non pas le fond des nids de ponte. Les poules passent une la majorité de leur temps éveillé à explorer leur environnement. Leurs occupations préférées sont de gratter le sol, picorer et prendre des bains de poussière. Dans le but de satisfaire leurs besoins naturels d'explorer, il est primordial de leur fournir une litière de qualité, en abondance et propre.
Une litière de qualité et un des facteur clé pour garantir le bien-être des volatiles que ce soit au niveau de leur santé ou de leur état psychique.
Une litière de bonne qualité devrait toujours pouvoir être déplacée facilement avec les pieds pour rendre visible le sol du poulailler.
La litière doit toujours rester sèche pour rester inodore et saine. Il faut donc veiller à ce que les abreuvoirs ne coulent pas. Si la litière est mouillée, il vous faut la changer au plus vite.

La litière doit être :

  • Présente sur une partie importante du sol du poulailler.
  • Sèche et meuble. Elle ne doit pas former de croûtes.
  • Remplacée régulièrement afin d'être le plus propre possible.
  • Composé d'un mélange de matériaux absorbants, isolants mais pas trop fins et poussiéreux.
  • Épaisse d'environ 4-5 centimètres.

Quelle est l'épaisseur d'une litière à poule?

L'épaisseur idéale d'une litière à poule se situe aux environs de 5 centimètres. Elle permet l'exploration, de bien isoler et d'absorber parfaitement l'urine et les déjections. Il n'est pas conseiller de faire une litière trop épaisse, car vous allez la changer moins régulièrement.

Quelle est la composition d'une bonne litière à poules?

Un mélange de copeaux de bois et des granulés de farine de paille sont un mélange particulièrement bien adapté à une litière, car il forme un sol isolant, absorbant et pas trop poussiéreux.
La sciure est trop poussiéreuse et le sable quant à lui, n'absorbe pas assez bien et n'isole pas que ça soit du chaud ou du froid.

Publié le

Travail nécessaire pour élever des poules

Le travail au poulailler
Travail au poulailler

Si élever des poules n'est pas difficile, il faut néanmoins tenir compte du fait qu'il faut effectuer certaines taches quotidiennement et d'autres régulièrement. La poule est un animal qui dispose d'une bonne constitution, mais à besoins de quelques soins pour vivre sainement et heureuse.
L'élevage n'est donc pas une activité accessoire, mais donc bien une chose qu'il faut pouvoir planifier dans ses journées et qui prend un peu de temps.

Choses à faire tous les jours

  1. Vous devrez tous les soirs contrôler que vos poules soient bien rentrées dans leur poulailler et fermer tous les accès. Si vous ne le faites pas, il y a de fortes chances qu'après quelques jours votre cheptel se fasse décimer par une marte ou un renard.
  2. Il faudra ouvrir tous les matins ou s'assurer (si vous disposez d'une porte automatique) que vos poules puissent sortir du poulailler.
  3. Ramasser les oeufs pondus durant la journée.

Choses à faire tous les 3-4 jours

  1. Tous les trois-quatre jours, il vous faudra nettoyer et remplir les abreuvoirs et les mangeoires. Comme elles sont des mangeuses permanentes, elles doivent toujours pouvoir avoir accès à de la nourriture.
  2. Nettoyer le fond du poulailler et enlever grossièrement les déjections.

Choses à faire une fois par semaine

  1. Bien nettoyer le fond du poulailler et remettre de la litière fraîche.
  2. Examiner vos animaux pour vous assurer qu'elles n'ont pas de parasite ou de blessures.
  3. Contrôler si votre enclos est toujours en bon état et si aucun prédateur n'a tenté d'y pénétrer.

Choses à faire une fois par mois

  1. Nous considérons que nettoyer à fond le poulailler et l'enclos une fois par mois et une très bonne habitude. Il faut compter environ une heure pour un petit poulailler, mais, cette tâche doit être faite régulièrement.